C'est avec un regard admiratif que j'applaudis l'oeuvre de Scorsese. Principalement pour une raison : Ce n'est pas un film moralisateur. Aucune morale à deux balles sur les méfaits de l'argent, des drogues. De plus, absence totale de bons sentiments à outrance, de miévreries indigestes. On a ce rare sentiment, que le réalisateur y est allé à fond, sans se poser de question, sans vouloir nuancer ses propos, sans peur de heurter. Et c'est ça qui est bon !
Di Caprio est... Di Caprio. Toujours aussi bon. Plaisir assuré de le voir se lacher un peu dans un de ses rôles. ( trés drole d'imaginer comment le tournage de certaines scènes ont du se dérouler ! ). A côté de ça, Dujardin est inutile, ridicule et sans intérêt.
Enfin, ce que j'ai retenu du film, à chaud; c'est la capacité de certaines scènes, à faire tanguer le spectateur entre rire, moquerie légère et pitié sur une même scène, sans que l'on tombe radicalement dans une de ces catégories. Etrange sensation. ( Spoiler : Je parle notamment de la scène dans laquelle Di Caprio et Jonah Hill se prennent la plus grosse défonce de leurs vies. Oui, oui, le coup de l'étouffement avec les deux tranches de jambon... )