Si on devait comparer ce long métrage à une musique, elle commencerait par des bourdonnements, un peu d'excitation. Puis elle s'intensifierait, bien rythmée, parfois saccadée, c'est le début de la débauche, pour enfin affoler nos marteaux. La déconnexion avec la réalité s'agrandit de manière exponentielle jusqu'à frôler le ridicule. Mais comme dit Jordan :"it was obscene in the real world, but who the fuck wanted to live there!". C'est la décadence pure et dure.. Et en poudre. On juge un peu mais passerait volontiers une journée dans sa peau, dépourvu de conformisme et à la recherche effrénée d'adrénaline jusqu'à se noyer dans tous les vices qu'offre le monde. C'est une belle ode à l'audace, celle d'un homme qui ne laisse jamais une opportunité lui filer sous le nez, ceci sans jamais se laisser marcher sur les pieds. Celle d'un homme qui choisit de vivre une vie de con, mais de la vivre à fond.