Le Loup de Wall Street par Octopus
Je ne savais pas tellement si j'apprécierais ce film. Avec toutes ces drogues, ces ébats, ces mots et ceci sur un fond de bourse. Ce n'était pas tellement gagné. Mais la note globale me disait que ce ne devait pas être une bouse après tout. Si tant de gens s'accordaient à dire qu'il était bien, j'allais tester.
Durant la première moitié du film, je me suis laissée emporter sans même réaliser que j'étais devant un écran, j'étais littéralement happée par l'image et l'histoire. Un passage un peu longuet où les personnages parlent trop longtemps m'a néanmoins fait réagir, je suis ressortie quelques instants du film pour mieux y replonger ensuite. Car ce film est fait en deux parties. La première qui est la naissance du loup et la débauche qui en suit et la seconde où il commence à se calmer (légèrement de notre point de vue même si pour lui il met un frein à main à ses activités plus ou moins licites). Et je pense que c'est bien cette seconde partie qui m'a le plus plu.
Léonardo Di Caprio est incroyable dans ce rôle, à se demander s'il n'a pas lui même pris quelques substances pour pouvoir tenir durant le tournage. Le moment phare, je pense qu'on peut s'accorder pour le dire, sinon, je serai curieuse de savoir quel était votre moment phare durant ce film, le moment phare donc pour moi était celui où avec Donnie ils sont plus qu'assommés avec la drogue qu'ils ont pris. Jamais de ma vie je n'avais vu un acteur jouer aussi bien. C'était scotchant, je ne savais plus comment faire pour refermer la bouche tant j'étais bloquée dans mon siège à regarder Léonardo Di Caprio se tordre dans tous les sens avec un visage si expressif.
Je dirai finalement qu'il n'y a que deux choses qui m'ont éventuellement un peu dérangé. Mais franchement, j'avoue que ce sont des détails fortement minimes.
Le premier, et j'ai remarqué cela dans diverses films où il joue, ce sont les mains de Léo, elles sont incroyablement expressives et parfois elles le sont tellement que j'en souffre pour lui. Elles se tordent dans tous les sens et parfois même dans tes positions auxquelles on ne penserait pas.
Le second, vraiment minime comme je l'ai dit, c'est la gouvernante de Léo et Margot (Enfin une actrice qui s'appelle comme moi ! ... Sauf qu'elle est blonde et Australienne) j'avais comme l'impression qu'elle était trop dirigée, je pouvais limite deviner les moments où on lui disait "maintenant c'est à toi, rentre sur le plateau et dit ta phrase" mais c'est un rôle si secondaire qu'on n'y prête pas tellement attention.
Et finalement, quelle n'a pas été ma surprise lorsque j'ai vu apparaître à l'écran aux côtés de Margot dans le rôle de son premier mari lorsqu'ils rencontrent Léo à son immense fête : Aaron Lazar, le comédien principal de la comédie musical Mamma Mia ! que j'ai vu cet été. J'ai cru m'étouffer tant j'étais contente de le voir ici en compagnie de si grands acteurs et d'un si bon réalisateur. Et croyez moi, il est aussi délicieux en vrai qu'à l'écran.