Un film complément dingue signé par un vieux monsieur de 71 ans
Au cœur du film, il y a bien sûr l’argent, véritable moteur de la vie de ce cinglé de Belfort, mais il y a aussi le pouvoir, les femmes, la drogue, avec tous les excès, la vulgarité et les situations totalement grotesque et absurdes qui vont avec. De toute cette folie humaine, de toute cette débauche, de cette luxure, Scorsese construit un film d’une densité incroyable, dont les dialogues "tarantinesques" à souhait et les scènes d’orgie aussi drôles qu'ahurissantes font de ce film un moment de cinéma absolument jubilatoire, avec bien sûr, en prime, quelques scènes d’anthologie, avec au centre un Di Caprio absolument énorme qui trouve ici son meilleur rôle, et à côté duquel le pauvre Jonah Hill fait presque pâle figure.
Farce, satire, portrait sans concession d’un gourou de la vente en ligne plus que de la finance, "Le Loup de Wall Street" affiche de manière très claire, mais sans jamais se montrer didactique ni moralisateur, comment peut fonctionner cette fameuse bulle financière et comment des bonimenteurs, capables de vendre des encyclopédies à un aveugle, ont pu, en quelques années, engranger des fortunes colossales sur le dos de millions américains moyens. (critique complète sur hop-blog.fr)