Non ce ne sont pas les récentes news à propos du projet fou The Irishman ou encore la nouvelle d'une prochaine collaboration entre DiCaprio et Scorsese qui m'a poussé à revoir le shoot délirant de Martin, mais bien une putain d'envie que j'ai depuis au moins plusieurs putains d'années !
Pas revu ce putain de film depuis sa sortie en salle, à peu près quatre putains de piges en somme. J'm'étais gâté du blu ray y'a déjà plusieurs temps mais j'avais jamais trouvé un putain de moment pour le revoir. Il m'a fallu du temps mais c'est en cette putain de charmante matinée avec mon meilleur pote que j'ai eu le titillement de vouloir revoir un film. Pensé à du Tarantino puis finalement c'était l'occase perfect pour rewatch ce putain de Loup de Wall Street, en vostfr ce coup ci forcément.
Maître des films d'ascension suivi de chute plus ou moins brutale, le grand Scorsese nous a régalé avec ses célèbres Affranchis, ou encore Casino, c’était donc l'occasion de repartir sur ses bonnes bases grâce au livre de Jordan Belfort publié en 2005. Une histoire vraie contée par son propre personnage principal. C'est l'ami de Martin, le scénariste et créateur Terence Winter, bien connu des fans des Soprano ou de Boardwalk Empire qui s'occupera du scénario.
Belfort apparemment influencé par le Wall Street d'Oliver Stone à ses débuts de trader, un clin d’œil au film est d'ailleurs présent dans Le Loup, aura passé plusieurs années de rêve à s'amuser, dépenser, baiser, s'droguer et j'en passe... avant de se faire choper par le FBI. Bien que Winter, voire même Belfort lui-même ait du clairement rajouter du fictif à l'écriture.
Cinquième collaboration entre Martin et Léo, et pas des moindres, un des meilleurs du duo, une bouffée d'air frais, sans limite, sans censure, vulgaire, sexy, flashy, groovy, un kiff en somme.
Outre un Léonardo DiCaprio à donf, une perf monumentale tout simplement, le Martin s'entoure plus que bien. Si des gonz telles que Blake Lively, Rosie Huntington-Whiteley ou encore Amber Heard ont faillie décocher la flèche, c'est finalement la belle Margot Robbie qui incarnera la femme de Belfort, excitante à souhait. Le pote de Léo à la ville, Jonah Hill livre ici son âme, il est possédé par son rôle et offre un spectacle jouissif. Tout comme le furtif Matthew McConaughey et son spitch sur la putain de branlette. Ainsi que Shea Whigham en capitaine du yacht, Jon Favreau et Jon Bernthal. Le géniallissime Kyle Chandler est de la partie aussi, tout comme notre frenchie Jean Dujardin. Jordan Belfort himself se voit attribué un caméo.
Une perle de plus pour le Marty, un biopic captivant à la bande son délicieuse, une photo qui pète de couleurs, une réalisation aux petits oignons, un montage excellent, entre ralentis et scènes épileptiques, ainsi que des effets spéciaux totalement maîtrisés, en gros, du bonheur.
Pour finir je suis obligé de parler de cette séquence où McConaughey fredonne un air, air qui l'aide à trouver la bonne intonation pour ses personnages, chose qu'il a fait devant Léo avant cette scène, et que ce dernier a proposé à Martin d'inclure dans le film. J'ai repassé ce fredonnement en boucle à la sortie de la bande annonce tellement c'est jouissif !