Pieds l'un devant l'autre, herbes l'une derrière l'autre, pleine lune dans un petit aire inquiétant peuplé de culs terreux adeptes d'une organisation sectaire monstrueusement cruelle, affreuse, et austère.
Ce signe sur le mur, ces dents, cette bière est dégueulasse, mais dehors il fait froid, on s'arrête où l'on peut, et non où l'on veut, on boit ce que l'on peut, même si ça pique la gorge, même si on est observés, même si nous ne sommes pas les bienvenus...
Car quiconque sort est piégé, piégé dans ces immenses étendues, dans ces hautes herbes, non pas une souris jaune, mais une bête féroce, une bête pseudo-contenue par les entourages, une bêtes que l'on nourrit, véritable gang de bouchers...
La fuite, le stress, la peur...
Le tiraillement, la souffrance de perdre ton ami, ton amitié, ta vie vaut-elle le coup ?
On se marre, mais ça se fait bouffer au coin de Big Ben, si il y avait un gros Ben, croyez moi, il y serait passé...
Le loup baise aussi dans les cinémas X, là où certaines étranges personnes se sentaient à l'abri pour pouvoir se pignoler, le loup les bouffe...
Il renverse des bus, pète des cabines et crie, il crie et il grogne, il crie à l'humanité, et il crie à manger.
Cette femme, cette infidèle à son métier, elle comprend ce qu'il se passe, elle le suit, lui rentre la queue entre les jambes, à poil, poilu, au cœur de Londres, le loup crie aux loups...
L'homme est devenu bête en un long instant de souffrance, monstrueusement réaliste, à en faire triquer les zoophiles, le loup détruit et mange, pour ne pas s'autodétruire, pour ne pas se faire avaler...
Fin, jeté comme un déchet, on se marrait bien hein ? On se marrait bien sur le petit loup-garou qui trottait en ville, on se marrait bien, mais lui non, luis il survivait, je ne vous reproche rien, alors faites de même pour lui.