Le Mariage à trois par kamacess
C'est pleine d'enthousiasme que j'allais enfin découvrir au cinéma une oeuvre d'un cinéaste patrimonial, Jacques Doillon. Enfin, j'allais avoir droit à un peu de vraie culture, devenir plus intelligente, plus fine, et plus ouverte sur le monde.
En fait de culture, j'ai pu admirer une petite brochette de fils et filles de, beaux et propres sur eux, qui ânonaient façon spectacle de patronage des répliques à mi-chemin entre roman harlequin et hermétisme symbolique. Pourtant, je vous jure que j'ai essayé. Mais rien à faire, bientôt j'ai dû réprimer un fou rire devant le ridicule de ces sentiments en placo-plâtre.
Du coup, devant le faible intérêt des dialogues et de l'intrigue, on s'intéresse au reste. La jolie maison, la plastique des acteurs, les seins de Julie Depardieu, les seins d'Agathe Bonitzer.
D'aileurs, c'est un scandale. La production n'a pu louer de soutien-gorge à Julie Depardieu que pour une scène sur deux. Elle arrive à la maison dans sa robe verte, elle porte un soutien-gorge. Louis Garrel (Théo) veut lui faire des choses dans la cuisine, elle n'en a plus. Et ça continue pendant tout le film comme ça. Je me demande si cela a un sens caché.