Ce temps est désormais bien lointain, mais souvenons-nous que dans les années 1990, Julia Roberts était, avec Meg Ryan, la reine de la comédie romantique, débutant d'ailleurs la décennie avec Pretty Woman et la terminant avec Runaway Bride. Le mariage de mon meilleur ami rentre tout à fait dans le genre, avec un couple d'amis qui jure de se marier à 28 ans s'ils sont encore célibataires, mais l'homme va en épouser une autre. Prise de jalousie, Julia va tenter ce saboter ce mariage pour récupérer son ami.
La future mariée en question n'est autre que Cameron Diaz, il est bien difficile pour Julia de lutter. Mais son ami, joué par Dermot Mulroney, parait d'une fadeur... Un peu comme tout le film, pas génial, qui est clairement un véhicule pour Julia Roberts et son sourire XXL où j'ai compté pas moins de 43 paires de dents... mais comment fait-elle ?
Mais ce qui m'a fait un plus mal, c'est que le film est réalisé par P.J. Hogan qui, s'il ne dit rien au grand public, n'est autre que celui responsable de Muriel, très grand mélo australien, qui avait 1832 fois plus de charme que ce pauvre produit. Bon, tout n'est pas à jeter, notamment justement l'utilisation de la musique, dont le réalisateur est friand, avec notamment du Forever and Ever très bien réinterprété, et même le thème d'Un homme et une femme !
Mais ce qui sauve finalement le film de sa médiocrité, c'est dans son final qui est plutôt inattendu. Plutôt maigre pour ce qui était pourtant un gros carton à sa sortie.