Un Zorro qui ne tourne pas l'étalon !

Je ne me lasse pas de revoir ce Masque de Zorro. Ce film, qui, à l'instar d'un Gladiator 2 ans plus tard, a su marier un genre cinématographique de l'âge d'or d'Hollywood à des techniques et des schémas narratifs modernes, sans jamais trahir le souffle romanesque d'origine.

Bon, déjà, on a un casting de 1er plan : un mentor qui a la classe (Hopkins, même si un peu précieux par moment, et avec son mascara :), un jeune voyou au cœur d'or, une "princesse" qui sait en remontrer, des méchants charismatiques (aussi bien le gouverneur que son psychopathe de capitaine blondinet).

Le film est un savant mélange qui fonctionne parfaitement.
L'humour est judicieusement dosé, Banderas, notamment, est très bon dans le registre, sa gestuelle, etc. et les scènes qu'il partage avec la (magnifique) Catherine Zeta Jones sont vraiment drôles.
L'action est vraiment au top et variée : cascades, course à cheval et surtout, des scènes d'escrime superbement chorégraphiées et filmées, du grand art ! (ok, la scène de la pelle est too much ^^).
Et, bien sûr, l'aventure (une quête initiatique, pensez-donc, je suis partant) et la romance sont au rendez-vous (et là encore, l'alchimie entre Antonio et Catherine fonctionne parfaitement).

Et la structure du film,

est très chouette.

Non, franchement, je ne vois pas grand chose à reprocher à ce film, épique, émouvant et drôle.
Martin Campbell réussit là son 2e très bon film (après Golden Eye) et réitérera avec le sympathique Vertical limit, l'excellent Casino Royal, le très bon Hors de contrôle.

Dommage d'avoir un peu foiré la suite de cet excellent renard...