Le cinéma fait toujours la part belle aux petites gens, alors que le riche propriétaire qui spolie tout le monde est un gros salopard qui ne voit que son intérêt et surtout l'argent qu'il peut engranger. Si c'est cette figure de l'opprimé qui revient si souvent c'est que forcement le public se range du coté des faibles. Pourtant imposer son statut social et écraser les autres est une chose omniprésente. Donc pourquoi le cinéma ne reflète jamais de façon positive, l'homme et l’argent? Tout le monde se pense du bon côté de la barrière? Il n'y a personne qui s’identifie aux salopards qui veulent tout posséder? Il faut croire que non. Et surtout pas les Américains à qui ce western est destiné. Le film comme énormément d'autres westerns voit l'exploitation des petits par un gros qui impose sa loi grâce à son argent. Le développement de ce Mercenaire de minuit est carrément mou du genou, ça traine encore et encore toute cette histoire. Les rapports entre les personnages ne sont pas très emballants, ce genre de récit a été porté mille fois au cinéma. La différence réside dans le fait que l'on suive celui qui a été engagé pour supprimer un ancien soldat nordiste. Ce personnage est froid et semble totalement insensible. Il a été payé pour un travail et il va le faire. Sauf qu'en restant dans ce village il va voir ce qu'il s'y passe, et surtout qui tire les ficelles. Son attitude envers les villageois ne pas devenir plus cordial, il va devenir même plus rude avec toute la population. Il faut dire que celle-ci s'écrase devant ce banquier véreux. Le mercenaire va venir secouer tout ce petit monde, il va être le grain de sable qui enraille la machine. Si le film possède un fond son traitement manque cruellement de punch.