Tout d'abord, la plus belle partie de ce film, c'est la toute dernière image. Sinon, dans l'ensemble c'est tellement moyen que c'est à la limite du regardable.
Vincent, je t'aime. Ca, c'est indéniable depuis le temps. Mais parfois, je me demande pourquoi.
Pardonne moi mais lorsque tu vas dans des films de ce genre, il y a deux solutions : soit ça sera un grand film soit ça sera ... Ca. Pour le coup, ça n'est pas la première solution, je vous laisse donc deviner laquelle est-ce.
L'histoire tout d'abord n'est pas forcément prise de la bonne manière. Je pense qu'il aurait fallu approfondir certains points et en laisser tomber d'autres. Le côté totalement mystique qui effleurait le fantastique parfois était à la limite du ridicule. Moi aussi je voudrais bien avoir une fleur qui ouvre ma porte quand j'ai oublié mes clefs !
Et puis Dominik Moll a, par dessus cette fresque à la limite du grotesque, voulu rajouter quelques rebondissements. Mais excusez moi, pour mon compte, ces rebondissements n'étaient pas du tout inattendus. Dès le début il était évident que Valério était une femme (la preuve par trois : ses mains, sa démarche, sa voix même si elle était un peu trafiquée sous ce masque). Et puis le fait qu'Ambrosio (et puis d'ailleurs, c'est quoi ce prénom, on est au 16eme ok mais quand même, il ne faut pas pousser !) soit le fils de la mère d'Antonia (elle ne devait vraiment pas les aimer ses enfants pour leur donner des prénoms pareils) était aussi obligé. Sinon, pourquoi aurions-nous suivit le parcours de cette jeune fille ?
Sinon, l'homme qui tombe fou amoureux d'elle, le frisé dont j'ai oublié le prénom, est tout à fait adorable, et Vincent je t'aime toujours, mais pas pour ce film en tout cas.
La seule révélation que j'aurais eu en le regardant, c'est que je ne serais jamais bonne soeur. Sauf s'il y a Vincent en moine, mais ça ...
Ps : la fin avec le diable ... Molo pépito ! Quand on fait un film comme ça, on évite de s'enfoncer de la sorte là, parce que bon merci. Enfin non justement.