Bon j'en suis désolé pour Charlie et ses copains mais je suis passé à côté. Là ou je m'attendais à voir une approche inattendue ou subversive je suis tombé sur les mêmes poncifs de l'adolescence, traités sans plus d'originalité que les centaines d'œuvres qui l'ont précédé.
De l'homosexualité à l'amour, en passant par la dépression, la drogue, la musique ou l'euphorie, on retrouve les thèmes classiques, tout y est.
Alors c'est joliment présenté. On sent que la forme est soignée pour donner une belle image, la BO est fouillée et il y a un filigrane dramatique pour se positionner sur de l'indé un peu branchouille comme "Juno" ou "Little miss sunshine" avant lui. Mais à aucun moment je n'ai trouvé le fond convaincant. Toujours le sentiment que le film courrait après sa crédibilité et que jamais il n'atteint vraiment la sincérité nécessaire pour porter la gravité de son message. Il eut peut être fallu d'autres acteurs, Emma Watson n'est par exemple guerre crédible en common girl délaissée, ou moins de stéréotypes dans le jeu...
Autant voir ou revoir les premières saisons de "Skins" (made in UK) ou de "Freaks and geeks", qui restent les références sur le sujet.