Dans sa politique de suite à gogo, Pixar ne s’est pour l’instant pas fait dépasser puisque chacune à réussit à apporter sa pierre à l’édifice, comme ce Monde de Dory que je n’attendais pas du tout…
Puis commence Le monde de Dory qui renvoie par son intro à son prédécesseur. On découvre la petite Dory, avec ses parents. Consciente de sa maladie, la perte de mémoire à court terme, on repense forcément au film précédent puisqu’au centre des deux, on trouve le handicap. D’ailleurs, la construction est similaire puisque Marin et Nemo vont se lancer à la poursuite d’un Dory cherchant à tout prix à retrouver ses parents. Heureusement, le film regorge d’idées visuelles (dont, une fois de plus, une référence à l’horreur !) et parvient à se faire facilement une place dans la filmographie du studio grâce à la justesse du traitement du handicap. Car finalement, les gags ne sont que peu basé dessus et se concentre sur de meilleures idées, notamment le poulpe Hank, que j’héberge chez moi quand il veut !
Mieux encore, le film se déroule en partie dans un parc aquatique… Certains sont totalement contre, mais s’il est géré de la même maniére que dans le film, pourquoi pas. (on récupére, on soigne, et on relâche). Il se pare ainsi d’un discours politique par le biais du personnage de… Claire Chazal ! (qui se double !). D’ailleurs on notera que le doublage VF est tout simplement excellent de bout en bout. Nan mais c’est histoire de rappeler que Franck Dubosc sait faire mieux que Camping aussi ! Bref, une bonne surprise, et un bon film pour toute la famille !