Alors je ne peux le cacher mais le monde de Dory me faisait très peur à ses débuts.
Le film construit ses péripéties et ses résolutions uniquement au travers du personnage de Dory. Sa perte de mémoire l'empêche de progresse, tandis que le retour de ses souvenirs fait progresser la quête. C'est le serpent qui se mord la queue avec aucune adaptation selon l’environnement crée autour, pourtant riche en idées. Ajoutez à cela une mécanique assez navrante de retour en arrière constante, qui, si elle amène et présente bien les personnages que sont les parents de Dory, restent lourd pour faire démarrer le récit.
De plus et ce sera l'ultime point négatif, le film démarre de manière absolument similaire au monde de némo avec une progression maritime aventure, où les gros poissons mangent les petits et offrent des scène d'escapades plutôt angoissantes et sympathique mais là encore, trop proche du monde de némo.
Passé ce début difficile, laborieux et qui n'augure rien de bon pour la suite, le film libéré de toute contrainte, bien installé nous offre un très bon divertissement pixar. Je n'en viendrais pas à dire qu'il se hisse à la portée de son prédécesseur et qu'il était nécessaire pour étoffer l'univers, seulement forcé de reconnaître qu'il apporte son lot de créativité, d'inventivité, d'humour, supporté par une trame qui se s'essouffle jamais et soutenu par des personnages très agréable à suivre.
Les plans choisis sont très bien foutu, le flou artificiel est utilisé judicieusement et l'implantation des personnage dans leur environnement est très intelligent, tantôt perdu dans de grand espace vide, tantôt étouffé par le fourmillent d'autre personnages.