La vraie première méchante de la saga est Elektra King. Elle prend la forme (les formes) de Sophie Marceau. Et elle est aussi désirable que redoutable. Elle électrise chacune de ses scènes, elle est juste magnifique, et nous laisse entrevoir un sein au détour d’une scène somme toute très calme. Chacune des scènes entre elle et Bond dégage une tension sexuelle qui monte crescendo.
Une autre femme est le Docteur Christmas Jones, physicienne, mais ayant le physique de la très belle Denise Richards. Vous avez dit contre emploi ? Oui, mais qu’importe, il fallait un équilibre au physique de Sophie.
Le Docteur Molly Warmflash (Serena Scott-Thomas) tient Bond entre ses mains, car c’est elle qui décide de son aptitude au service (évidemment il couche avec).
M, magnifiquement campée par Judy Dench, prend de plus en plus d’épaisseur, au point de devenir un personnage important.
Au cours d’une scène pré-générique particulièrement longue (et ayant un lien direct avec le reste de l’histoire), Bond traverse un Londres qui prépare le passage à l’an 2000, et se retrouve malmené par une femme (il finit blessé).
De plus,Elektra, à la fin, torture Bond avec un instrument qui devrait briser la nuque, mais aussi provoquer une érection de ce cher James, ce qui la fait s’installer à califourchon sur ce dernier pendant la torture.
La réalisation est soignée (Michael Apted est un bon réalisateur), surtout les scènes intimistes.
On a des méchants parmi les plus intrigants de la saga (Renard, excellent Robert Carlyle), mais pas assez développés.
La fin pêche par beaucoup de blabla.
Et on peut noter dans ce Bond de bonne facture, une certaine Samantha Bond dans le rôle de Monneypenny