Impossible de regarder "The Sea Beast" sans penser inévitablement à Dragons. Certains diront que c'est une poursuite à la licence, voire un clin d'oeil, mais j'y vois pour ma part une pure copie, sous un format différent.
Le héros principal est désormais remplacé par une héroïne de couleur, afin de coller à l'ère du temps où féminisme et #BlackLivesMatter sont légion. Cette héroïne se noue d'amitié avec un monstre géant de 10 pieds de haut, persécuté durant des générations, et révèle au monde qu'en réalité les méchants ne sont pas du côté que l'on croit... Mais tiens donc, ça me rappelle un certain scénario...
La trame est parfaitement convenue, les ficelles sont connues d'avance, et c'est vraiment dommage de ne pas avoir tenté de créer une histoire plus authentique, en lieu et place de resservir une vieille soupe dans un nouvel emballage.
Rien à redire en revanche sur les visuels et les artifices, ainsi que sur la bande sonore, qui sont tout simplement somptueux et à couper le souffle. Ce long-métrage est à savourer évidemment sur un grand écran pour prendre toute la mesure du spectacle. A voir pour ceux qui n'auraient pas vu Dragons, mais à éviter pour les amoureux du film authentique.