N'étant pas les derniers pour faire la noce, une bande d'étudiants en médecine affrète un train pour passer la Nuit du Nouvel An déguisés. Un tueur en série méthodique qui usurpe le déguisement de chacune de ses victimes se cache dans les recoins les plus obscurs du convoi...
Aimant le cinéma dit ferroviaire, je suis parti avec un bon à priori sur cette première réalisation de commande du cinéaste anglo-canadien Roger Spottiswoode.
Slasher claustrophobe un poil sous- estimé, "Terror Train" vaut largement le Carpenter (Halloween) sorti deux ans auparavant avec à nouveau la jolie Jamie Lee Curtis devenue la mascotte des charcuteurs bipolaires.
Ici brune, la comédienne américaine a un petit côté Sophie Marceau très sympa, elle porte le film sur ses jeunes épaules aux côtés du vétéran Ben Johnson qui amène une touche de poésie inattendue en chef de train. David Copperfield, futur maître de la grande illusion joue sans se forcer un magicien engagé pour distraire les voyageurs.
Inspiré par ce vieux tortillard dénué de radio et de téléphone isolant de fait tout ce petit monde, Spottiswoode sait créer un climat oppressant avec des ténèbres enneigées et un froid de canard au dehors. La photo est signée par le chef de la lumière de "Shining" ce qui est un atout primordial au niveau de cette atmosphère entre rêve et cauchemar qui reste en mémoire...