Heureusement qu'il y a Bourvil...

Oui, bon, bôf,...
J'ai voulu le revoir pour mettre ce film (1970) en perspective par rapport à "la Grande Vadrouille "(1966) et "Papy fait de la résistance" (1993) dont j'ai fait la critique récemment.
Le moins que je puisse dire c'est que le filon s'épuise depuis 1966.
Dans "Papy fait de la...", il y avait une ambition (ratée) mais une ambition quand même par contre il y avait un côté burlesque très déplaisant (j'avais même employé l'adjectif navrant).
Dans "le mur de l'atlantique", il n'y a pas beaucoup d'ambition mais de la redite par rapport à la "Grande vadrouille". On sent que 4 ans après "la grande vadrouille" et son succès, les producteurs avaient une volonté de surfer sur la même vague. Faut battre le fer quand il est chaud.
Donc, la question épineuse c'est : comment situer ce film par rapport à "Papy fait de la...".
Alors, je vais être franc (et un tantinet malhonnête), il y a Bourvil dans le "mur de l'atlantique" qui fait son numéro. Notamment dans le camp d'entrainement anglais et ses relations orageuses avec son gendre. Il y a aussi Terry Thomas que j'aime bien.
Et puis les paysages normands et anglais toujours beaux (en particulier les monuments londoniens)...
Malgré Jean Poiret dont je n'apprécie que très rarement les prestations. Faut dire qu'ici, il se surpasse en un jeu vraiment pas terrible.
Donc ça sera 5, un point de plus par rapport à "Papy fait de la..."