Le Nom des gens par Vikler
Je me suis laissé tenter par Le nom des gens de Michel Leclerc. Sans savoir l'histoire, juste en me basant sur ma sympathie pour Jacques Gamblin, et, parfois, pour Sara Forestier.
C'est un chouette film, plein de vie, très frais, drôle, un peu émouvant, un peu naïf, porté par deux excellents acteurs.
Bahia, vingtenaire se définissant comme une pute politique croise Arthur quarantenaire (c'est dingue à quel point Jacques Gamblin est encore crédible en quarantenaire) coincé, voilà le point de départ.
J'ai beaucoup aimé le récit de leurs passés respectifs en parallèle et l'intrusion de leurs anciens Mois dans leur présent.
Ca dit pas mal de choses sur l'immigration, l'intégration, la fameuse identité française (comment le regard d'une personne qu'on connait depuis 30 ans peut devenir inquisiteur quand on ne peut pas dire que ses parents étaient français) et pose une question essentielle : « Comment peut-on être jeune et UMP !? ».
Sara Forestier crève l'écran. Elle est extravertie, exubérante, avec un sourire hallucinamment grand, une tchatche saoûlante et touchante. Et souvent à poil. Il faut bien le dire.
La seule question qui reste sans réponse c'est « Si le personnage de Bahia a les moyens d'acheter 80€ des tourteaux juste dans le but de les relâcher dans la mer, comment se fait-il qu'elle n'ait qu'un seul soutien-gorge durant tout le film ? ». Voilà. C'est futile mais ça m'a interpellé.
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