Sissi, impératrice chinoise.
Hé bien, moi, j'aime !
Peut-être parce que Gans a toujours, de prés ou de loin, bercé ma cinéphilie, du temps de Rapido, de Starfix, du HK Magazine. Et qu'il a été un des premiers, si ce n'est le premier, a défendre bec et ongles ces nombreuses sous-cultures qui nous lient sur ce site.
Le Pacte des Loups, c'est un maelström d'une certaine nostalgie du cinéma français d'antan construit sur des bases sino-italo-japonaises, mélange improbable qui aura rebuté nombreux spectateurs franchouillards. Le cinéaste applique les règles du film d'aventure à la Sissi en revoyant profondément sa robe froufroutante pour qu'elle colle a ses affinités de cinéaste. Des miettes gothiques se mélangent alors à un gros gâteau Wu xia pian influencé par la baston jeu vidéo du masochiste Soul Calibur (gros jeu de baston d'alors).
Un assemblage étonnant qui m'a fait hurler de bonheur, malgré avoir subit un acteur principal flasque et une Bête pas finie.