Aux portes de l'enfer !
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Découvert en présence d'Alain Cavalier lors du Festival du Cinéma d'Alès (dont le parcours de films lui était dédié en partie), j'envoie toute ma sympathie à ce personnage quelque peu dans la Lune mais avec toute la douceur de vivre qui en font un conteur-né délicieux. Hélas, son film en revanche n'aura pas mes appréciations, ayant lutté durant 1h10 pour ne pas m'endormir et aller jusqu'au bout de ces bondieuseries étranges. La salle, quant à elle, n'a pas su non plus tirer la beauté de cette Odyssée à travers mythologies et divinités : un ronflement éclatant au milieu de la séance est ainsi venu réveiller l'ensemble du rang que j'occupais... "Soporifique" sera donc le qualificatif adéquat. Le genre expérimental est bien présent, au travers des figurines qui composent les représentations personnelles de l'auteur, des mythes qui sont figurés avec des récitals d'individus divers, des miniatures, et même une symbolique de l'existence avec la tombe d'un petit paon (étrange fixette que cette tombe, pour ma part, je n'en ai pas totalement saisi le délire...). Mais franchement, l'absence de musique, le récit monotone et plat, et le thème-même assez puritain nous empêche d'entrer dans Le Paradis. Il a été très dur de garder les yeux ouverts jusqu'au bout, mais cela m'a permis de raconter le film (ou plutôt cette suite de jouets en plastique) à l'ensemble de mes accompagnants assoupis... Étonnée de la différence entre le réalisateur passionné et passionnant, et ce film soporifique.
Créée
le 28 juin 2021
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