J’ai préféré Le Pari aux Trois Frères, grâce à son idée de bas efficace et ses thématiques percutantes. Le film m’a beaucoup fait rire, dans sa première partie, beaucoup moins dans la deuxième, qui devient plus grave, d’une certaine manière, avec une ambiance qui me met mal à l’aise (notamment les séquences de l’association de lutte antitabac, que je trouve glauque). Il y a des gags qui m’ont fait éclater de rire, d’autres qui m’ont fait grincer des dents.
Après, en toute objectivité, l’ambiance du film est nulle à chier. Niveau technique, il semble que la production n’a fait aucun effort, que ce soit avec les lumières, avec la photographie, ou même les décors. Tout est fade (exactement comme dans Les Trois Frères d’ailleurs). Ce n’est pas le cinéma que j’aime.
Après en ce qui concerne Didier Bourdon et Bernard Campan, je les ai trouvé beaucoup plus crédibles que dans le film précédent. Ils jouent mieux.
Même si j’ai parfois ri de bon cœur, il faut bien être objectif et reconnaître que l’œuvre ne vaut pas vraiment la moyenne. C’est de la consommation rapide, vite appréciée, très vite digérée. Inutile d’y revenir pour la qualité du scénario ou l’intelligence des dialogues, tout est particulièrement facile. D’ailleurs, l’histoire peine à retomber sur ses pattes, et la fin est particulièrement décevante, notamment en raison d’une morale bancale.
Bref, je ne suis toujours pas convaincu par ce film, en dépit de ses répliques cultes.