Le fantôme de l'opéra

Michael Corleone se fait vieux, usé et fatigué, alors il veut se ranger, avec sa famille, quelque peu réduite... Mais c'est compliqué quand on a autant de casseroles aux fesses...

Le Parrain III joue beaucoup plus sur la corde sensible que les deux volets précédents, parfois un peu trop d'ailleurs, avec quelques séquences où l'on se croirait mitrailler par des violons...
Le scénario s'avère un peu moins puissant également, malgré quelques scènes marquantes (l'attaque à l'hélico, la confession, le final sur les marches), mais le dernier volet de la trilogie mafieuse reste tout de même de bon aloi.

Al Pacino, toujours aussi bon même si bien évidemment moins punchy, opère donc cette fois-ci dans un registre plus sensible ; Andy Garcia s'en sort correctement, sans plus ; mais j'ai trouvé en revanche les femmes du casting - en dehors de Talia Shire - un niveau en dessous. Et bien sûr, on assiste toujours à un défilé de seconds rôles aux tronches triées sur le "violent".

Une conclusion plutôt habile et inattendue, malgré quelques facilités et petits ratés au cours de 2-3 scènes... Un dernier volet qui fait donc relativement honneur à la monumentale trilogie signée Francis Ford Coppola.