Bon... Que dire. « Le Patchwork de la vie » fait étrangement penser aux « Divins Secrets » (sorti sept ans après, mais vu quelques mois auparavant par votre serviteur), au point de même avoir une actrice commune, en l'occurrence Ellen Burstyn. Je pourrais quasiment écrire la même critique au mot près tant le constat est exactement le même : très beau casting féminin, où l'irrésistible Sandra Bullock est remplacée ici par la non moins irrésistible Winona Ryder.
On mélange ainsi présent et passé afin de bien nous éclairer sur le grand amour de chacune et ce qui l'a amené à cette rencontre (oui, le destin s'en mêle, ça fait classe et tout). On se laisse prendre un minimum dans le premier tiers, et certains récits se regardent sans déplaisir, voire une certaine tendresse. Mais à la longue, on finit vraiment par se lasser, ayant de plus en plus de mal à trouver un lien entre le fameux patchwork et les différentes histoires, certaines relevant presque de l'anecdote tant elles s'intègrent mal au propos initial.
Reste ce casting féminin quatre étoiles, où presque toutes se montrent à leur avantage, avec, me concernant, un très gros faible pour la superbe Kate Nelligan, dont la carrière plus que décevante reste pour moi une immense énigme. Et au cas où l'on aurait aimé un peu d'audace, il faudra simplement se contenter
d'une petite tromperie de l'héroïne vis-à-vis de son futur mari, avant de revenir, évidemment, vers lui sans lui en piper mot.
Bref, un emballage hollywoodien à peu près professionnel et très conformiste, exploitant peu les quelques idées qui lui aurait permis de se distinguer du tout-venant. Passable.