Chaque année, une flopée de sorties labélisées « films de Noël » sortent et ne donnent la plupart du temps qu’un piètre résultat. Ce n’est pas « Le père Noël » qui viendra briser cette coutume. Mais il faut quand même reconnaître que l’on y prend un petit plaisir. Cela ne tient en rien au scénario un peu malsain mais surtout invraisemblable et incohérent de bout en bout, ni à la mise en scène très mollassonne (rien d’étonnant puisque Coffre nous a déjà gratifié en 2013 d’un sinistre « Eyjafjallajökull »). Non ce qui retient toute l’attention, c’est l’incroyable complicité entre Tahar Rahim et le tout jeune Victor Cabal. Visiblement ces deux-là se sont trouvés, ce qui donne droit à quelques bonnes scènes ponctuées de répliques qui font souvent mouche. A l’image du traineau du Père Noël dans l’histoire, et malgré le charisme sympathique de Rahim, la candeur et la bonne bouille de Cabal le film est vieillot et ne parvient jamais à décoller.