Ahhh, Romain Duris ... Ce beau jeune homme ... Je l'avais découvert dans L'auberge espagnole et j'avoue que ce Péril jeune m'intriguait un peu. Et j'y ai découvert un superbe hymne à l'adolescence, aux années lycée, aux amours lycéennes et à l'amitié, tout simplement. Ici, c'est l'histoire de quatre amis d'enfance qui se rappellent de leurs histoires, de leurs mensonges, de leurs expériences, des filles aussi et surtout de Tomasi, leur meilleur ami du lycée, mort d'une overdose peu de temps avant. Ce film, se déroulant en 1976, devenu culte pour la génération d'ados de 1995 tout comme La Haine de Matthieu Kassovitz, est intemporel : en 2016, on cherche toujours à avoir son bac, les cafés sont toujours propices aux mêmes scènes, et les jeunes sont tous les mêmes. Les cinq interprètes principaux sont extrêmement justes, et, à travers les personnages, c'est toute une génération qui est dépeinte. Excellent, et l'image qui me marquera le plus est la dernière, celle de Tomasi, souriant et cheveux aux vents, comme une sorte de Dieu vivant.