C'était une époque où les dinosaures n'étaient pas encore à la mode. Une époque où Steven Spielberg n'avait pas encore sorti son célèbre jurassik Park avec les suites que ça impliquera. Une époque où, tout d'un coup Spielberg et Georges Lucas se sont dit qu'ils allaient produire un film réalisé et écrit par mon réalisateur de dessin animé préféré (oui, parce que, désolé de le dire, mais Don Bluth rocks de ouf).
Le petit dinosaure, ça sera le film d'enfance de beaucoup. La découverte de la mort dans un film, de la solitude, de la dureté de la vie et des épreuves. L'importance d'accepter les différences, de savoir s'entourer et de la résilience aussi. Bien aidé par une histoire poignante et forte, clairement osée pour un film destiné pour les enfants (Bon, Don Bluth a toujours eu un petit côté sadique à ce niveau-là), des personnages attachants, on ne s'ennuie pas et on reste pris du début à la fin. Le rythme est bon et la technique, même si elle devient un peu vieillissante avec le temps, reste tout à fait correct.
Une anecdote beaucoup plus triste sera le meurtre de la jeune actrice qui faisait le doublage de Becky par son père. La phrase la plus marquante de son personnage (Yep, yep, yep sera marqué sur sa tombe sur proposition des fans du film pour qu'elle ne soit pas oubliée.
Un film infiniment touchant et qui, pour ma part m'aura énormément marqué de par sa qualité et son message. Je ne peux que vous conseiller de le voir si vous ne le connaissez pas encore, il le mérite.