Divisé en 3 contes indépendants les uns des autres mais ayant en commun certains thèmes, comme la quête de liberté (de se marier, de se déplacer librement...) la liberté d'aimer notamment, en dépit des convenances et des volontés parentales; ce qui nous amène a l'autre grand thèmes de ces courtes histoires, le refus de l'autorité parentale, en tout cas, quand elle est injuste comme ici.
Le film commence (et aurait surement du se terminer) par la narratrice qui discute avec son public des contes à venir et leur laisse en choisir quelques élements.
Le premier conte en Egypte est quelque peu convenu, mais accomplie visuellement, avec une animation en 2D simple et minimaliste sans pour autant être trop simpliste.
Le deuxième conte, moins convenu se déroule dans un chateau lugubre d'Auvergne au Moyen-Âge, en ombres chinoises et nous semble être la meilleur partie du film, formellement, les ombres chinoises épousant parfaitement la relative noirceur du conte, où l'idée de mise à mort revient régulierement.
Le troisième conte, plus coloré se laisse regarder avec un certain plaisir, l'animation étant encore une fois trés réussie, avec des couleurs vives et détailés qui donnent un certain dynamisme à l'ensemble.
N'ayant encore rien vu de l'oeuvre de Michel Ocelot, ce long métrage, sans être mémorable, m'aura donné l'envie d'explorer son univers plus en avant.