Le pianiste est un film difficile à juger. En effet, Polanski a su mettre en scène les atrocités de la seconde guerre mondiale. Ainsi, à travers l’histoire de Wladyslaw Szpilman (magnifiquement interprété par Adrien Brody)mélomane et amoureux de son piano, nous parcourons cette période de l’histoire avec frissons et émotions.
De plus, nous sommes accompagnés tout au long du film par une BO juste resplendissante. D’un point de vu personnel, c’est probablement l’atout du film. Polanski a su trouver de grands classiques tels que la Nocturne 20 op2 de Chopin pour illustrer les bombardements, la terreur, la mort et la souffrance. Amoureuse de Chopin et de sa dextérité comme notre ami Wladyslam, je dois avouer avoir été transporté par cet univers musical. Ces perles au piano m’emportent loin.
Le pianiste est un film à la fois fort, émouvant et puissant. Il transmet un message d’espoir et de paix. N’oublions pas que l’histoire racontée n’est pas une fiction mais une triste et cruelle réalité. Somme toute, c’est un sujet qui reste malheureusement d’actualité; les conséquences des pressions politiques, la haine et la peur de l’autre, de la différence. C’est en effet ce dans quoi notre monde baigne depuis bien des années. Cette oeuvre de Polanski est un sujet de réflexion. Elle permet d’arrêter le temps et de ne pas oublier l’Histoire. Nous sommes transportés en 1938 aux côtés de Szpilman, jeune et célèbre pianiste qui tente en vain de fuir la guerre et la terreur. Nous traversons avec lui chaque épreuve qui l’attendent et par cette BO exceptionnelle, nous arrivons à ressentir les émotions de nos personnages et faire partie du décor. Pour ma part, ce film est probablement et très certainement l’un de mes préférés, voire mon préféré.
A mon tour d’adresser un grand merci à Monsieur Polanski pour avoir su raviver cette sombre période des mémoires de la seconde guerre mondiale tout en la saupoudrant des plus belles et douces compositions de Chopin.