Je ne sais pas pourquoi, et je n'ai aucun élément pour le dire, mais j'ai toujours eu l'impression que le scénario du film reposait sur du vécu tant certaines répliques ou certaines situations font vrai : le maitre auxiliaire, non titulaire, méprisé et raillé par tout le monde dans le lycée où il exerce péniblement un boulot de pion et, à l'occasion, de remplaçant de prof de français, qui surclasse tout le monde à l'arrivée.
Le casting parfait :
Henri Guybet pour un rôle de timide et bienveillant pion ainsi que la charmante Claude Jade en mère d'un affreux jojo, professeur de piano et voisine de notre Henri Guybet.
Le corps enseignant mené par Claude Piéplu, qui agit dans le sens du vent mais le vent tourne plus vite que lui. Claude Piéplu avec son élocution, un brin précieuse, un brin cauteleuse, un brin sentencieuse, reconnaissable entre toutes, suffit à lui tout seul à donner un certain cachet à un film.
Les scènes de chahut sont bien un peu lourdingues, le sujet de dissertation sur le risque un peu téléphoné, mais qu'importe,
On ne dira pas que c'est un immense film mais c'est un film qu'on voit et qu'on revoit toujours avec plaisir