Dans Le Pion, on a enfin Henri Guybet dans un premier rôle, celui d'un pion/prof/écrivain dans une école difficile.
De la part de Christian Gion, le futur réalisateur du Bourreau des cœurs avec Aldo Maccione, je m'attendais quelque part à du comique bien gras à la Philippe Clair. Et c'est vrai qu'on a quelques gags potaches à base de chats volants, de rouleau-compresseur qui roule tout seul, d'hélicoptère télécommandé qui balance du petit-suisse. Ça dure des plombes, c'est crispant même si les présences de Claude Piéplu en censeur et de Michel Galabru en inspecteur aident à faire passer la pilule.
C'est plus la romance entre le pion et la prof de piano qui m'a plu par sa douceur. A tel point que je me demande pourquoi Gion ne s'est pas focalisé pleinement dessus au lieu d'insister avec sa classe de cancres.