Le 7e art --- ceux qui le font et le commentent --- a décérébré, décérèbre, décérébrera…
Ford, Hitchcock, Bergman, Tarkovski, Godard … sont ainsi intouchables parmi les cuistres, les salauds, les couards, les vendus… : les Soviets et la psychanalyse (entre autres) ont laissé des traces indélébiles ; le sens critique en morfle encore.
My Name is Otto, étendard du wokisme.
Les woke et leurs cibles ayant le cortex d’une demi-blatte, pas besoin de faire compliquer :
>> Du blanc agressif, ronchon, pingre, bêtement patriote... (Otto et ses voitures Made in USA)
>> Du blanc concon (les voisins d'Otto qui font leurs stupides exercices physiques dans la rue)
>> De la blanche agressive (la vilaine voisine au petit clebs pisseur)
>> De la jeunesse patiente et gentille… (les employés du Castorama local)
>> De la famille latino super-cool [actrice irritante, nullissime] ; avec deux fillettes dont une joue agressivement avec des poupées/figurines pour garçons (faut le rentrer dans les crânes coûte que coûte : les filles ne sont pas enclines à tripoter Barbie !)
>> De la famille noire douce et souffrante
>> Du réseau social salvateur (grâce à une femme roulant en Hyundai ; mondialisation heureuse)
>> Du transgenre adorable (avec un potentiel réseau-social-salvateur ‘de ouf’) et 'kiffant' les Volkswagen (mondialisation heureuse Bis)
>> Du chat (fatalement super-cool)
>> De l’entrepreneur blanc fatalement méchant (avec grosse sono agressive dans la voiture)
>> Une cardiologue d'origine indienne (méga-cool)
>> ………
La compréhension réelle de la situation d'Otto est inexistante (tout au plus du saupoudrage), la critique des taréEs à la gare ("Follow Us !") est un vernis puisque ce sont bien les Social Networks conquérants qui vaincront.
Parmi les injonctions des soldats du Bien : vivre avec son temps, s'épargner tout jugement, toute négativité et, surtout, ne pas s'attacher au passé, ne pas s'enraciner (pas bon pour le Business).
Otto, sous les coups de boutoir de la Bienveillance, finira donc par oublier (un peu) sa femme, prendre ses distances avec la mémoire (donc l'amour) et se contentera du cimetière où, dieu merci, ce peine-à-jouir finira par l'y retrouver...
Soyons donc ultramodernes : abrutis, grégaires, festifs... et vigilants.