Tapi dans l'ombre
Laissé pour mort dans la prison désaffectée d'Alcatraz, trahi par son ami alors qu'il devait récupérer une grosse somme d'argent, Walker se voit proposer une chance de se venger et dans le même temps...
le 13 oct. 2016
22 j'aime
La mise en scène de John Boorman est exemplaire et sort la série noire de ses conventions les plus courantes, tels le montage frénétique, la confusion organisée ou la profusion de dialogues. Taciturne, le récit de Boorman semble distant relativement à l'action, d'une violence contenue et d'une gravité non exprimée, une façon qui rejoint l'attitude du personnage de Lee Marvin, le truand Walker, avec ses silences et ses gestes rigoureux.
La fluidité de la mise en scène et sa simplicité proviennent qu'aucun artifice scénaristique ne tente de dévier la froide détermination d'un homme comme indestructible, guidé par un très personnel sentiment de justice et de vengeance après qu'un ancien complice lui a fait des misères.
Même le dénouement ne nous apprendra rien de ce Walker aux allures de tueur professionnel, homme énigmatique sans passé ni projet autre que la vengeance, dépourvu d'indications sociales ou psychologiques. Lee Marvin est excellent dans cet emploi et il porte le masque d'une imperturbable efficacité, lequel est à peine altéré par de soudains accès de brutalité.
Créée
le 29 nov. 2024
Critique lue 2 fois
D'autres avis sur Le Point de non-retour
Laissé pour mort dans la prison désaffectée d'Alcatraz, trahi par son ami alors qu'il devait récupérer une grosse somme d'argent, Walker se voit proposer une chance de se venger et dans le même temps...
le 13 oct. 2016
22 j'aime
Adapté du roman de Richard Stark (pseudonyme du romancier Donald E. Westlake ; le même roman donnera, en 1999, le film Payback, de Brian Helgeland, avec Mel Gibson), Le Point de non-retour est le...
Par
le 9 avr. 2016
21 j'aime
" Le point de non retour" (1967), qui comme par hasard a un bon titre en Français, ( "Point Blank" veut dire "à bout portant" mais avait déja été pris pour traduire le film de Siegel "The killers",...
Par
le 26 mars 2011
14 j'aime
10
Du même critique
Claude Chabrol tourne une parodie d'espionnage avec la désinvolture qu'il met habituellement à la réalisation de ses films de commande. De fait, les aventures de Marie-Chantal, quoiqu'on y trouve...
le 20 oct. 2024
2 j'aime
Incontestablement, René Clément a su donner de la rigueur à ce drame sentimental classique, à cet adultère d'un jour entre une bourgeoise lassée et un séducteur cynique. Il est vrai également que le...
le 20 oct. 2024
2 j'aime
Le début du film est plutôt finaud et les dialogues bien ciselés, qui présentent Louis, avocat "junior" dans un cabinet où il est comme un stagiaire transparent. Jusqu'au jour où ses compétences et...
le 15 oct. 2024
2 j'aime