Les secrets du Prestige
Vous prenez un acteur occidental, brun, 1m83, ayant joué le justicier masqué de Gotham, vous le confrontez au Mystérieux Logan, quasi immortel, capable de régénérer (mais ici plutôt de se dupliquer lui même) toujours magistral et doté d'une pointe d'humour, vous y ajoutez un génie du Rock de ce siècle, j'ai nommé David Bowie, incarnant un autre génie de ce siècle Mr Tesla, vous secouez le tout avec Nolan à la réalisation et ses fameux enchevêtrement temporels, vous obtenez "le Prestige", un film remarquable par sa construction aux multiples facettes, et au dénouement inattendu à l'image d'un tour de magie.
Les petits tours de passe-passe de Michael Caine, éternel second rôle de parrain bienveillant, font la fable de l'histoire. Nolan aime nous amuser ou nous indigner, lorsqu'il ne nous brise pas les doigts, devant certaines supercheries ou actes cruels en coulisses. Cette magie d'opérette dérive lentement vers la science obscure puis le surnaturel, seule issue de cette escalade vers la gloire. Le Prestige tant convoité et source de rivalités et trahisons est d'un prix incommensurable, il requiert un sacrifice bien au dessus des limites de la raison ou de l'entendement.