Comment est votre daube ?
Dans Le prix à payer l’homme est un salaud pour qui Le cul semble être la seule chose qui compte, son unique salut. Dans Le prix à payer la femme ne travaille pas, elle passe ses journées à claquer le fric de son mec. Dans Le prix à payer l’homme a de la thune, plein de thune, parce que quand même il faut faire tourner le foyer. Dans Le prix à payer la femme essaie de créer, d’écrire plus précisément, mais l’homme est là pour lui rappeler que créer c’est nul. Dans Le prix à payer l’homme ronfle quoi qu’il arrive. Dans Le prix à payer la femme n’aime pas faire l’amour, quoi qu’il arrive. Dans Le prix à payer il y a des enfants, inexistants ou débiles. Dans Le prix à payer l’homme a les bras, la femme la tête. Dans Le prix à payer Lanvin soulève un matelas, deux enfants à une main, dépasse un peloton de cycliste, balance une grosse claque à Pailhas parce que Lanvin il est fort. Dans Le prix à payer Baye avale d’un trait son alliance comme on avale un spasfon. Dans Le prix à payer Clavier se tient le cœur à droite quand il fait une attaque. Dans Le prix à payer on entend « Tu fais du bruit quand tu manges, tu fais du bruit quand tu dors, tu rotes, tu pètes… ». Dans Le prix à payer on entend « Ah les femmes! ». Dans Le prix à payer on entend « Les hommes tous les mêmes! ». Mais Le prix à payer ça finit bien parce que hein quand même c’est juste sensé être drôle! C’est affligeant. Mais bon, c’est le prix à payer pour voir une merde.