Mélange d'images de clip musical MTV année 1990, très emprunté à l'imagerie d'un Tony Scott, avec une sorte de fil rouge de vengeance, histoire d'amour ou syndrome de Stockholm, on est pas sûre, les personnages se baladent dans des lieux totalement inconnus sans que personne ne sache leur motif, les scénarios malins évitent de tout mâcher le travail du spectateur en ne lui prenant pas trop la main, mais là, c'est la moitié des scènes dont on pige pas qui fait quoi et où. Dix minutes après, on apprend qu'ils étaient au Mexique, qu'en fait ils sont au milieu d'un deal de drogue, ça n'a aucun sens.
Le père Nick Cassavetes doit se croire arty à filmer des morts graphiques, mais tourner son climax dans le même terrain vague où se finissent les fusillades de tous les mauvais polars, séries policières fauchées, où se battent les monstres en mousse des séries japonaise, etc. C'est pas très original.
Pas plus que cette histoire de vengeance, où les méchants sont vraiment pas gentils, on peut les buter dans des lieux publics, devant témoins ou dans une décharge et aucune enquête ne sera diligentée, ça donne pas trop envie de croire à ton histoire vraie, mec.
Les méchants présentés comme omniprésents, super puissant d'un coup recourent à nos deux "héros" pour récupérer une somme d'argent, ça n'a aucun sens. Il pouvait très bien le faire eux-mêmes. Nick, tu aurais pas rallongé un peu trop ton scénar avec plein de scènes inutiles.
Deux heures pour ça, au final, c'est la réflexion qui se produit à l'heure du générique de fin.