Orson Welles se plante littéralement en nous restituant une œuvre "auteurisante"
Adapté du roman éponyme de Franz Kafka (écrit en 1914), y retrouver Orson Welles à la réalisation était un gage de bonne augure (on lui doit tout de même Citizen Kane - 1941 & La Splendeur des Amberson - 1942). Mais en réalité, on déchante très rapidement et un sentiment de déception nous envahit. A travers cette adaptation, on y découvre Joseph K, un jeune homme bien sous tous rapport et qui du jour au lendemain se retrouve arrêté et suspecté sans même savoir de quoi il en retourne (et nous-même ne sauront jamais quelles étaient les raisons de tout cela). Sous couvert de réaliser une pseudo réflexion sur l’injustice arbitraire et l’absurdité de la condition humaine, Orson Welles se plante littéralement en nous restituant une œuvre "auteurisante", limite science-fictionnelle et au combien ennuyeuse (et incompréhensible). Heureusement pour nous, Anthony Perkins dans le rôle-titre s’en sort admirablement bien.
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