Le procès du chien : Avril Lucciani est une avocate un peu nulle. Elle envisage de révolutionner le droit des animaux lorsque Dariuch Michovski, mal voyant, lui demande de défendre son chien qui risque "l'endormissement" après qu'il ait mordu quelqu'un.
C'est nul.
Comédie mais pas vraiment, film de procès mais pas vraiment. On part déjà avec le cul entre deux chaises, parce que rien ne fonctionne vraiment, ni n'est suffisamment bien écrit pour qu'on passe un bon moment, quel que soit le registre tragi-comique choisi.
Laetitia Dosch s'octroie le rôle principal alors qu'elle est à la réalisation du film. Là encore, ça fonctionne ni dans l'un, ni dans l'autre. Elle en fait des caisses en tant qu'actrice, c'est imbuvable, et la réalisation est d'un scolaire affligeant.
La narration en voix-off permanente expliquant l'état d'esprit de l'avocate que le spectateur serait probablement incapable de comprendre si on ne le lui disait pas est d'une lourdeur...
Et puis le côté "bobo-parisien" dénote totalement avec les thèmes abordés. Thèmes abordés en superficie remarque, parce que vu que rien ne fonctionne, on ne va véritablement au bout de rien. Qu'en tire-t-on en terme de souffrance animal ? Rien. De responsabilité des propriétaires ? Rien. Des personnes en situation de handicap qui utilisent un chien ? Rien.
TOUT est superficiel et à côté de ses pompes. C'est court, c'est déjà ça. Mais c'est quand même trop long.