Peut-être le film qui fait tombé les masques des vrais immoraux

Le problème souligné par cette affaire c'est l'incapacité d'une frange de l'opinion, d'accepter qu'il n'y a pas de quoi trouver un coupable. Le coupable n' est pas possible, il n' y en a malheureusement pas, pas dans la justice qui réclame des preuves. Si tenté que cette dernière reste sur cette ligne.

De ce point de vue, le film est hautement politique, mettre le doit sur cette problématique, c'est un choix parfaitement de gauche aujourd'hui.

Et dire le contraire serait ignorer que le réel, aujourd'hui, est du côté de la gauche.

Allons voir qui déclare être factuel et qui l'est vraiment, l'accusation ou la défense. Bizarrement l'accusation se réclame toujours de l'objectivité sans y tenir plus d'une minute, tous de suite l'accusation tombe dans l'interprétation. Incapable de tenir une position logique elle fonce tête baissée dans ce qu'elle sait décidément faire le mieux, donnée son avis. C'est à rire, à pleurer.

De ce point, je vois ce film comme une pépite.
Couplé à cette image 70's traduite par le grain de la pellicule et le blowing qui en résulte. Nous avons simplement à scruter tous ses charmes pour prendre son pieds. Si tenter que l'on a du béguin pour cette ambiance.

Il est intéressant d'entendre Goldman plaider sa simplicité, et son désir de ne pas tomber dans la "théâtralité". Cette réplique marquant le début des hostilités, n'aura manqué de titiller le spectateur, se sentant malin de sentir la contradiction venir. Et oui il est évident que toute cette pièce de théâtre n'a rien de simple, ni d'anti théâtrale. Ce déroulé est une pièce de théâtre qui s'assume. Rien est documentaire. La base est certainement fidèle à ce qui s'est produit, mais ça n'est pas le sujet.

Le film met en avant le jeu de l'émotion, l'acteur qui joue devant son public pour pouvoir continuer à jouer et séduire le publique/le jurie. Oui, c'est son objectif, ne pas perdre le spectateur pour vivre à nouveau sa vie. Survivre en définitif.
Donc on ne survie pas par la vérité, mais par la logique en justice. Soyez dans le ressentiment et la supposition, on pourra vous le reprocher, soyez dans la logique, et soyez bon, vous gagnerez, coupable ou non tant que vous avez les faits de votre côté.

Mais il est dure pour un Goldman de ne pas évoquer les sentiments que l'on ressent quand on a l'impression d'être victime de celles des autres. Quoi qu'on en pense, ces hommes de la sécurité on bien évidemment des biais et des penchants. C'est pour cela d'ailleurs qu'ils ne sont pas censé faire le procès de ceux qu'ils accusent. Autrement le juge n'aurait besoin que de sa guise pour faire justice.

Et pourquoi donc cacher que le meurtre de Goldman a été commit par un policier/commando/je ne sais trop quoi ?
Peut être par ce que ça ne sert à rien. Peut-être à passer sur le superflus.
Mais je ne trouve pas cela superflus.
Certains y voient une preuve de cacher l'évidente impopularité don faisait preuve Goldman.
Honnêtement, ce meurtre ne fait qu'aggraver le cas de la police. Imaginez, une police qui fait la justice alors qu'elle est censée faire la sécurité. Se sent elle obligée de tuer un homme qui a joué les règles de la justice, pour qu'elle même se sente sécurité? Une police qui ne conçois pas que le coupable ne puisse être condamné, si tenter s'il a été trouvé. A la place, elle accuse et juge quelqu'un sans avoir raison, et sans avoir le droit. Et que l'on sache ça n'a pas choqué. Bref il n'était plus recevable dans cette société trop bonne pour lui. Il avait gagné mais ça n'a pas suffit. Il fallait qu'il paye ce qu'ils avaient choisi pour lui.