Réunir toutes les communautés sur scène pour jouer une pièce de théâtre en pleine guerre civile libanaise. Oublier les divergences. La haine ethnique. Un sacré défi dans lequel Georges se lance. Le théâtre le protège de la guerre. La passion lui permet même de convaincre des chefs religieux de laisser l’art vivre. Le Quatrième mur est un bunker… en carton. Car la guerre n’a pas de limite. Elle touche tout le monde, tout le temps. Frappes israéliennes. Massacres des Phalangistes. Attentants palestiniens. Interventions syriennes etc.
On aurait pu croire que le récit du film s’imagine que l’art est plus fort que la violence et la haine. La chute n’en est que brutale. L’art a tendance à oublier que les membres des communautés sont des soldats passés, actuels ou en devenir. « La guerre, elle, n’oublie pas. »