Le Quattro Volte respire, le vieux berger lui toussote, le chevreau trépigne, le village célèbre.
On respire, le courant de ce joli brin de vie calabrais. Sans doute Vivaldi n'a pas été choisi pour la bande sonore, trop rapide le bon Antonio. L'Oscar du meilleur chien acteur pour l'acolyte du Berger sans aucun doute et dans le second rôle animalier le chevreau est impeccable.
Je souris encore du malin plaisir de Frammartino à ne pas nous montrer ou alors de loin les quelques actions, les festivités villageoises. Les rares dialogues sont inaudibles.
Le film fait la grande boucle (la référence à la vie, la mort, la suite, le recommencement), poussière tu retourneras à la poussière. Mais en dépit de sa présentation cyclique, la poésie guide l'histoire et nous montre le contraire avec des changements dans ce vase clos.
Nul besoin d'être courant dans la lingua di Dante. Ce n'est pas Fast and Furious mais Slow and Steady pardon Piano, Sano, Lontano et c'est agréable. Un documentaire sans commentaire.