Vu, revu, visto, rivisto, encore e ancora.
Cinema Paradiso marque une belle nostalgie.
Ma principale critique c'est justement que pour se terminer le film referme cette belle nostalgie en nous changeant Toto par Salvatore. C'est surement pour ça que je reviens fréquemment à ce film, parce que je voudrais que ce petit village avec Toto courant dans les ruelles et son vieil ami le projectionniste Alfredo demeure immuable.
On rit avec Toto, on rit de la censure du prêtre faite avec "dedication" (pardonnez l’anglicisme) zèle, on rit de la fourberie bon enfant d'Alfredo, on rit du théâtre de la vie qu'est la salle de projection. Et bien sur on se laisse bien volontiers manipuler par l'émotion du film. Ennio est trop fort pour le commun des vivants, il gagne à chaque fois avec ses mélodies.
Le défilement à grande vitesse des scènes censurées par la paroisse nous projette à la fin encore et toujours à ce joli passé, frais et simple.
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