Le roi des monstres est de retour et on a mis les petits plats dans les grands. Sauf pour le costume de la bête évidemment. C'est d'ailleurs le seul point qui pêche vraiment dans ce métrage aux allures de superproduction. Ça et quelques décors, mais on dira que ça fait partie du charme de la saga.
Pour le reste, on évolue dans un univers assez serious business. La guerre froide s'invite à la fête et permet au réalisateur de réaffirmer par la voix du Premier ministre japonais son rejet du nucléaire. Assez tristement ironique au vu des évènements qui ont frappé le pays du Soleil Levant récemment.
Quelques plans iconiques viennent agrémenter un récit qui tient la route et qui renoue avec les enjeux du tout premier épisode, la tension dramatique en moins. Oscillant avec intelligence entre les genres du divertissement et du film catastrophe (voire de l'horreur avec son introduction), Le retour de Godzilla s'affirme comme un chapitre marquant de la saga.