Comme dans le premier opus, la morale de ce film me dérange énormément.
Un message politique laid, résumant toute précaution policière et judiciaire à un nuisible chichi de gauchiste, et valorisant les mêmes bas instincts que ceux qui incitent à lyncher sans procès. Comme dans tout imaginaire malade d'extrême droite, la société devient de plus en plus décadente, les maîtresses d'écoles se font agresser pour de mauvaises notes, les jeunes pauvres sont tous laids, méchants et menaçants... Et les meurtriers ne sont pas des personnes complexes. Non. ils sont le mal absolu, ils ne sont pas humains. Ils sont même très laids. Vous pouvez tirer dedans sans la moindre hésitation, c'est pas grave. Vous améliorerez la race.
Si ce message était une grossièreté dite avec panache, par pur esprit de contradiction, ça aurait pu me faire rire... Mais cette morale dégueulasse s'infiltre partout, dans un nombre ahurissant de films policiers ou de séries crétines depuis des décennies. et fait l'effet d'une propagande insidieuse et menaçante en faveur de la violence policière, la loi de Lynch et du mépris de la présomption d'innocence.
Heureusement, le film est devenu ennuyeux en changeant de décennie. Mais ça n'enlève rien à sa laideur et à son caractère nuisible.
Après, j'ai quand même rajouté un point... A un moment ya un chien qui pète.