Retour au nanar
Avec "La mouche noire", tout le monde pensait avoir affaire à un nanar; qui en fait s'est avéré être un des chef d'œuvre de la science-fiction des années 50. Avec cette suite, on est bien de retour à...
le 11 janv. 2024
On rigole plutôt que l'on a peur... Il faut dire que l'esthétique de cette nouvelle mouche n'aide vraiment pas : une tête de ballon gonflé à l'hélium, des yeux qui sont immenses et se cognent partout, des mains en forme de gros gants... Le Retour de la Mouche nous fait mourir de rire, même si à l'époque cela pouvait être effrayant. Les effets spéciaux sont vraiment déplorables (on colle des boutons qui clignotent partout et cela suffit) car on a déjà vu mieux et plus crédible dans les premiers films de la Universal, même si aucun des appreils ne marche, il faut savoir donner une impression que cela pourrait marcher. Ici, une grande cabine téléphonique qui transforme un homme en une mouche (sa tête est sur le corps de la mouche) et l'inverse constitue le principal de l'intrigue. Et la Mouche va faire des victimes autour d'elle... Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce film n'est pas vraiment l'origine du remake La Mouche (avec Jeff Goldblum, mythique dans ce rôle), car il y a bien deux entités vivantes qui ont échangé des parties d'elles, et non une seule créature formée à partir de deux. Au moins nous n'avons pas de redite. Évidemment, il y a toujours le rôle de la jeune fille qui ne sert qu'à se faire enlever et hurler à en casser les oreilles des spectateurs (on doit baisser le son bien souvent...). Heureusement Vincent Price est là et nous régale de son jeu à la fois terre-à-terre et dépassé par la situation. Une suite que l'on oubliera bien vite, à défaut de se souvenir des fous rires... Un grand dommage du côté de la réalisation qui aurait pu être plus soignée, même pour l'époque.
Créée
le 25 juil. 2020
Critique lue 122 fois
D'autres avis sur Le Retour de la mouche
Avec "La mouche noire", tout le monde pensait avoir affaire à un nanar; qui en fait s'est avéré être un des chef d'œuvre de la science-fiction des années 50. Avec cette suite, on est bien de retour à...
le 11 janv. 2024
On rigole plutôt que l'on a peur... Il faut dire que l'esthétique de cette nouvelle mouche n'aide vraiment pas : une tête de ballon gonflé à l'hélium, des yeux qui sont immenses et se cognent...
Par
le 25 juil. 2020
Je ne sais pas si c'est ce titre absolument inadapté, l'ultra naïveté du scénario et de la mise en scène, les moufles en forme de pattes de hamster, le hamster avec des mains géantes, que les...
Par
le 10 févr. 2015
Du même critique
Un Wes Anderson qui reste égal à l'inventivité folle, au casting hallucinatoire et à l'esthétique (comme toujours) brillante de son auteur, mais qui, on l'avoue, restera certainement mineur dans sa...
Par
le 29 juil. 2021
49 j'aime
Certes, David Lynch a un style bien à lui et reconnaissable entre mille, mais il faut l'aimer, si l'on veut s'extasier devant Mullholland Drive. Subjectivement, on n'y a rien compris, si ce n'est...
Par
le 9 oct. 2021
41 j'aime
Caleb Landry Jones est vraiment stupéfiant, nous ayant tour à tour fait peur, pitié, pleurer (l'interprétation d’Édith Piaf en clair-obscur, transcendée, avec un montage si passionné, on ne pouvait...
Par
le 18 sept. 2023
40 j'aime