Rebelote avec cette suite, sortie seulement quatre mois plus tard, avec cette fois-ci à la caméra Kenji Misumi. Réalisateur que j'aime beaucoup pour avoir réalisé pas mal d'épisodes de Zatoichi ou Baby Cart et qui ne fait pas dans la dentelle. Ici, c'est toujours une histoire de villageois opprimés par des samouraïs qui espèrent l'intervention du dieu Majin, toujours enfermé dans une statue de pierre, mais l'histoire est un peu plus étoffée, avec une extension du territoire, et que ça se rapproche de la mer.
Scène où on verra sortir Majin, qui rappelle forcément Les 10 commandements dans le sens où il sort de la mer, et que celle-ci s'écarte à son arrivée, avec des effets spéciaux de surimpression qui tiennent encore la route. D'ailleurs, il me semble que son temps de présence à l'écran est un peu plus important, car il va subir pas mal d'outrages de la part des samouraïs qui vont tenter cette fois de le détruire. Mais il ne va pas se laisser faire, car en plus de son imposante force physique, il a cette fois quelques pouvoirs.
Malgré le manichéisme ambiant, et cette tendance qu'ont les gens à être crucifiés, c'est une suite d'une très bonne tenue, avec le même casting et compositeur, toujours aussi bien réalisée (avec pas mal de plans larges), et qui montre qu'une larme suffit...