You be one, can you be ?

Il est un peu moins bon que les précédents, je le concède, mais je ne peux pas dissocier les notes de ces trois volets tant ils vont ensemble. D'autant que celui-ci j'en garde un souvenir particulier car je l'avais vu au cinéma en 1987 lors d'une rediffusion. C'était mon premier film de grands.

Bon, les Ewoks c'est un peu les Barbapapas de l'espace, mais franchement, on a envie de leur faire des câlins quand même.

Bref, dans ce film il y a évidemment le meurtre hautement symbolique du père qui (assez bizarrement) redevient gentil. Victoire ultime du bien contre le mal.
Obi Wan, qui est représenté comme un moine errant prend toute sa symbolique de guide spirituel. C'est le Saint qui a guidé Luke vers son chemin initiatique. Il est le lien qui a relié le ciel et la Terre. Et son rôle prend toute son importance symbolique à la fin. Sans lui, rien ne serait arrivé.

Donc ici on atteint l'aboutissement de toutes choses. Les personnages finissent tous par se révéler pleinement dans un Happy end qui laisse malgré tout un gout amère.
Et le pourquoi de ce gout amer je me l'explique par le fait qu'il s'agissait de la fin et que merde, c'était tout simplement pas possible.

Donc voilà, le combat ultime du bien contre le mal finit dans un grand feu d'artifice qui clôt la meilleur trilogie de science fiction de l'histoire du cinéma.