« El Rio y la muerte », présenté au festival de Venise en 1954, est une sorte de western mexicain sur fond de vendetta entre deux familles. La morale discutable, selon Buñuel lui même : « si les hommes avaient tous étudié à l'université, il y aurait moins de criminels » plonge un film dans une sorte de manichéisme schématique. Les barbares et leur village contre la civilisation et Mexico City, oubliant au passage « Los Olivados ». En y ajoutant une actrice principale, Columba Domínguez, qui semble peu concernée par son rôle, une qualité inégale dans la réalisation des gunfights et des scènes bien plan plan entre le médecin (Joaquín Cordero) et son infirmière (Silvia Derbez), tout le travail de réalisation et l’excellente photographie de Raúl Martínez Solares ne parviennent pas à hisser le film au dessus de la moyenne.

Ronny1
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le 30 avr. 2021

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