Entre deux franchises comme Shrek et consorts, DreamWorks Animation tente de temps en temps de faire des créations originales qui passent une fois sur deux et c'est le bon point ici.
Adapté d'un roman de Peter Brown visiblement assez connu, Le Robot Sauvage est une éclatante réussite dont il faut accepter le début un peu curieux, mélange d'humour assez noir qui à partir de la naissance de Joli Bec, l'histoire prend enfin son envol.
Avec un robot plus humain que nature dont son attachement avec le bébé oiseau va réveiller des sentiments jusqu'à en faire profiter toutes les bêtes de l'île, même ennemies. Jusqu'à l'apprentissage de vol du héros enfant nous donne de jolis moments, frais, émouvants et visuellement splendides.
La deuxième partie n'est pas sans rappeler le Migration de Illumination et nous montre une Terre futuriste où la plupart des villes ont été submergées par les eaux (le Golden Gate sous l'eau) etc. est remplie de surprises et rebondissements qui seraient impossible de dévoiler sans trop spoiler. Pour terminer sur un dernier acte un peu trop spectaculaire pour certains mais qui là aussi fonctionne et un final qui ne manquera pas de vous faire arracher quelques larmes.
Bref, pour tout ça, Le Robot Sauvage est un très joli film où DreamWorks continue de s'affirmer entre deux franchises comme l'égal sinon le supérieur de Disney qui nous surprend régulièrement comme le récent Chat Potté 2.