Parce que Bruckheimer venait de terminer la production d'un film somme toute sympathique (Pirates des Caraïbes), il s'est dit que son quota de bouses n'était pas respecté.
Il a donc produit Le Roi Arthur, ridiculisant les acteurs engagés dans ce film (pauvre Clive Owen), tout en réduisant à néant la magie et le mysticisme des légendes arthuriennes.
Ajoutez à cela des scènes de batailles, quelconques, plates, fadasses, des dialogues aussi subtils et justes qu'un canard armé d'une sulfateuse dans un magasin de porcelaine, des choix scénaristiques risibles qui enfoncent le tout (les chevaliers du roi Arthur, cavaliers des steppes !!! Merlin ? le roi des PICTES, pas des bretons, des PICTES !!! Guenièvre ? FILLE DE MERLIN ) et un Happy ending aussi émouvant que la découverte d'un trombone dans sa poche avant droite.
Bref. Le quota de bouses intersidérales est respecté. Good Job Bruckheimer !